💡 L’ immanquable
👉🏼 Chip Zdarsky nouveau scénariste sur Batman dès juillet (via BleedingCool)
C’est via sa newsletter sur Substack que l’artiste a annoncé la nouvelle. A compter du Batman #125, publié le 5 juillet prochain, Chip Zdarsky sera le nouveau scénariste de la série principale Batman.
Actuellement chez DC à l’écriture de la maxi série en 10 numéros “Batman : The Knight”, mais également à l’oeuvre sur la série Daredevil chez Marvel, Zdarsky prend donc les rennes du titre principal Batman à compter du mois de juillet.
Changement également côté dessins, puisqu’il en profite pour annoncer également qu’il travaillera avec Jorge Jimenez, qui fait donc lui son retour sur le titre après une pause suite à l’arrivée de Joshua Williamson et de Jorge Molina en décembre dernier.
Si Williamson a expliqué que ce départ du titre “seulement” après 7 mois était prévu depuis le début, Zdarsky a quant à lui déclaré vouloir rester sur le titre pour un long moment et déborde d’idées et de projets pour le personnage !
Comme il l’explique dans sa newsletter :
“ Pour celles et ceux qui se posent la question, OUI, c’est pour le long terme. Ou en tout cas, jusqu’à ce que DC réalise leur erreur. J’ai des plans dont les effets se ressentiront sur l’ensemble des “bat titres”, qui ont une liste de talents dingues, et je pense que les lecteurs et lectrices seront contents. ”
Son premier arc “Failsafe”, prévu pour 6 numéros, va lui permettre de poser les bases de son run, qu’il veut plus sombre. Il explique vouloir écrire un Batman qu’il aimerait lire lui même, un titre sombre rempli d’actions, avec de grands enjeux et beaucoup de fun.
Enfin, le scénariste a également expliqué que pour le personnage de Robin qui sera au côté de Batman, c’est Tim Drake qui a été choisi, étant un des préférés du scénariste.
Rendez vous en juillet pour découvrir tout ça !!
🗞️ Les actualités
👉🏼 DC Mech : la Justice League avec des robots (via DCPlanet)
Début Février, je vous relayais l’annonce de la mini série “Jurassic League” dont le lancement était prévu pour le mois de mai.
Changement d’ambiance mais on reste dans la revisite puisque DC vient d’annoncer pour cette été le lancement d’une mini série en 6 numéros: DC Mech.
Scénarisée par Kenny Porter et dessinée par Baldemar Rivas, cette mini série comme son nom l’indique s’inspire des classiques nippons du genre Mecha : Mobile Suit Gundam, Neon Genesis Evangelion et Robotech.
L’histoire se déroule dans un univers alternatif où les habitants de la Terre ont construit des robots géants en réponse à une invasion d’Apokolips durant la seconde guerre mondiale. Pour protéger la planète du retour imminent de Darkseid, la Justice League doit se préparer au mieux, guidée par Superman et son mécha kryptonien blanc.
👉🏼 Supergirl: Woman of Tomorrow en VF cet été (via Comicsblog)
Continuant ses sollicitations de milieu d’année, Urban Comics a annoncé pour le mois de juillet la publication de la mini série Supergirl : Woman of Tomorrow.
Scénarisée par Tom King, et dessinée par Bilquis Evely, les lecteurs et lectrices VF pourront ainsi découvrir les 8 numéros de cette mini série dès le 8 juillet prochain dans la collection DC Deluxe (ce qui laisse donc présager un “grand” format pour l’album).
👉🏼 Nouveau format et nouvelle collection chez Urban Comics (via Urban Comics)
Voilà une annonce qui a fait parler d’elle en fin de semaine dernière !
Urban Comics annonce l’arrivée d’une nouvelle collection pour la fin de l’été : Urban Nomad.
Dès le 26 août, les lecteurs et lectrices pourront découvrir une sélection de titres au format “poche” avec une couverture souple à rabats, et surtout une politique tarifaire spécifique.
Trois gammes de prix, basée comme d’habitude sur la pagination, à savoir :
5,90 € (pour les titres de 200 pages et moins)
7,90 € (pour les titres entre 200 et 400 pages)
9,90 € (pour les titres de 400 pages et plus)
Petit format, petit prix, on devine les intentions de l’éditeur avec cette collection : faciliter l’accès au comics à un public néophyte avec une gamme bénéficiant notamment d’une présentation plus accessible.
Une approche différente qui n’a pas vocation à être limité dans le temps, comme peuvent l’être les collections à petits prix. En effet, Urban précise que la gamme Urban Nomad est envisagée comme une véritable ligne de l’éditeur, avec des séries “longues” dont les tomes seront, si tout va bien, tous publiés (comme par exemple Transmetropolitan ou Fables)
A titre personnel, je suis très curieux de voir comment cette collection sera reçue par le public qu’elle cible. Fruit du hasard, elle a en tout cas déjà bien fait réagir le public qu’elle ne cible pas forcément, l’annonce de cette collection arrivant au milieu d’une semaine ponctuée d’échanges sur “comment sauver le marché ?”.
📝 Billet d’humeur
👉🏼 Il faut sauver le soldat Comic Book
C’est LE sujet qui a animé beaucoup de discussions et de contenus sur les dernières semaines : les difficultés rencontrées par le secteur face au volume de ventes et de chiffres d’affaires l’année passée. Source de nombreuses interrogations par tous les protagonistes du marché, beaucoup de voix se sont fait entendre sur quelle analyse faire de ces chiffres. Lecteurs, éditeurs, créateurs de contenu ont voulu apporter leur point de vue sur la situation, les potentielles causes, et parfois quelques pistes de solutions.
Après avoir réfléchi à la question, je profite de cette tribune pour à mon tour vous partager mon ressenti. Mais avant cela, quelques précisions importantes :
Il s’agit là de mon point de vue personnel, je ne prétends pas détenir la vérité absolue, ni même avoir toutes les clefs, je peux donc me tromper et vous pouvez de la même façon ne pas être d'accord avec moi 😄
Je ne vais aborder que des angles que je connais, loin de moi l’idée (et même l’envie) d’aborder des questions de choix éditoriaux ou de publications par exemple. Mais je pense pouvoir vous détailler ma réflexion sur 2 aspects : pour les éditeurs ma vision des choses sur la communication digitale au sens large (parce que ça fait partie de mon métier IRL après tout) mais aussi mon ressenti en tant que fan / lecteur.
Je vais volontairement utiliser les termes “d’entreprises” et de “marques” pour parler des éditeurs et de “produits” pour parler des livres, pour appuyer cette approche “marketing” de ma réflexion. Ce n’est évidemment pas une forme de dénigrement.
Si cela vous intéresse, j’ajouterais à la fin de mon
parpaingbillet d'humeur une série d’articles, podcasts et vidéos qui ont traité du sujet
Un des premiers arguments à revenir souvent dans les différents débats est l’aspect financier. Si des études ont pu montrer qu’il n’était pas le seul critère ni même le principal, il est certain que le budget et le poids que des dépenses liées aux comics peuvent entraîner sur ce dernier joue un rôle. Et c’est d’ailleurs un élément qui est commun aux deux domaines qui m’intéresse aujourd’hui.
On le sait, les budgets ne sont pas extensibles, ni pour les lecteurs, ni pour les professionnels du secteur. En revanche, ce que l’on ne sait pas toujours, c’est qu’en période difficile, dans les familles, le premier pôle de dépenses à être “réajusté” c’est le pôle des loisirs forcément mais plus particulièrement celui lié à la culture. Et bien dans le secteur professionnel, lorsque les budgets sont restreints, c’est très souvent le même domaine qui se retrouve amputé : le marketing et plus précisément la communication. Ces métiers sont, selon moi, encore trop considéré par les dirigeants comme optionnels. Bien souvent par méconnaissance des outils et par un manque de visibilité sur la valeur ajoutée d’une communication efficace. Quand je parle visibilité sur la valeur ajoutée, je veux bien sur parler de retour sur investissement. Nul n’est dupe, aucun dirigeant d’entreprise, quel que soit le secteur, n’est là pour dilapider son capital sans attendre un retour.
Et on touche là selon moi à un premier point intéressant. Je pense qu’il est difficilement envisageable d’espérer d’une part fidéliser mais d’autre part aller chercher de nouveaux lecteurs et de nouvelles lectrices sans une véritable stratégie de communication établie et des outils adéquats.
Le marketing est, à mon sens, une composante indissociable du produit. Vous pouvez avoir le meilleur et le plus beau des produits, sans un minimum de marketing, votre impact sur le marché sera moindre.
Éditeurs vs Marketing et stratégie
Les éditeurs ont tous (j’imagine) une idée de leur public cible / clientèle régulière. Il y a déjà là une première réflexion à mener sur “Comment est-ce qu’on lui parle ?”. Si l’on sait à qui on s’adresse, on doit, en tant que marque, être en mesure de définir la façon dont on va s’adresser à cette cible. Et je vais même aller un peu plus loin en disant que le discours, dans sa construction, est aussi à penser en fonction du support de communication. On ne parle pas de la même façon à des utilisateurs de Facebook qu’à des utilisateurs de Twitter par exemple. Ce que l’on appelle le multi-canal, c’est à dire le fait de communiquer sur plusieurs supports différents, est aujourd’hui incontournable, mais je pense qu’avoir une communication uniforme sur l’ensemble de ces supports est en grande partie de la perte d’énergie. Si on connait sa cible, on peut réfléchir aux questions qu’elle se pose, aux informations que l’on souhaite lui faire passer, aux réponses que l’on veut lui apporter, et là on donne du sens et on créé quelque chose.
C’est un peu la même chose pour les sites web. C’est mon métier, donc ça biaise certainement un peu mon point de vue sur la question, mais si l’idée est aujourd’hui d’essayer d’aller chercher un lectorat plus jeune, cela me semble compliqué avec un site et/ou du contenu qui ne soit pas clair. Là encore, on parle d’une génération qui a grandi avec les nouvelles technologies et notamment internet, est-ce qu’un “simple” site vitrine avec quelques contenus d’actualité, un planning de sortie ou une boutique en ligne est suffisant ? Les utilisateurs aujourd’hui sont exigeants, attendent des réponses rapides à leurs interrogations, si on arrive à les intéresser avec une accroche, il faut être en mesure de pouvoir apporter du sens et de la valeur très vite ! Et pas uniquement une actualité, ou bien une fiche produit “brute”.
Contrairement aux idées véhiculées, les portes d’entrées sont nombreuses dans le comics (super héros ou autres) mais il faut pouvoir être en mesure d’accompagner ces sorties, en amont ET au moment de la sortie, avec des contenus qui aide le lecteur et la marque à se positionner. Et selon la stratégie envisagée, le public ciblé, le support de communication, on adapte ce contenu.
Mais je comprends aussi très bien que ce ne soit pas la stratégie voulue par l’éditeur. Et c’est évidemment son droit. 😄
De plus, les équipes sont souvent réduites et ont déjà beaucoup à gérer, et les éléments dont je parle sont des choses qui prennent du temps. Le temps n’est lui non plus pas extensible mais je reste persuadé qu’il est possible d’améliorer encore les choses.
S’appuyer sur le marketing d’influence peut aussi être une piste de réflexion à mon sens intéressante. Loin d’être une nouveauté, cette pratique qui s’est très largement développée avec les réseaux sociaux est un levier de communication très fort. Et surtout fédérateur. Les influenceurs et influenceuses, lorsqu’ils travaillent en étroite collaboration avec les marques et les entreprises constituent une véritable humanisation de la marque et un relai pour les gens. Ils peuvent être source d’échanges et d’interactions plus simple que pour la marque elle même. Accompagner les lecteurs et lectrices dans leurs parcours et leurs choix. Et si un certain public a peut-être besoin d’être rassuré sur les clichés véhiculés autour des influenceurs, les plus jeunes ont aujourd’hui complètement intégré ce mode de communication. En bien comme en mal, on est d’accord, mais encore une fois, tout ces éléments viennent nourrir une stratégie de communication planifiée, cadrée et mesurée.
Un lecteur ou une lectrice informé sur la nature du contenu qu’il voit sera bien plus enclin à y prêter attention, voire à y montrer de l’intérêt que s’il ou elle suspecte un coup tordu …
D’ailleurs justement, et les lecteurs / lectrices dans tout ça ?
Toujours selon moi, je ne pense pas que cela soit une bonne chose de “culpabiliser” celles et ceux qui contribuent aujourd’hui à ce marché. Chacun reste libre de lire et d’acheter ce qu’il veut, ce qui l’intéresse ou suscite sa curiosité. Et ça ne doit pas aller plus loin que ça. C’est à d’autres acteurs d’aller chercher soit les lecteurs et lectrices déjà “convertis” pour essayer de leur faire découvrir d’autres choix ou bien de trouver des façons de séduire un nouveau public.
Mais pour autant, on à toutes et tous notre rôle à jouer. Et loin d’être minime, ce que nous pouvons tous faire en tant que lecteur et fan, et qui est loin d’être quelque chose d’anodin c’est partager les lectures qui nous ont plu. Et plus que les lectures, je dirais même partager tout le contenu qui a attrait à une lecture que l’on a aimé. En parler autour de soi, ne serait-ce qu’avec un partage de contenu, c’est contribuer à son échelle à faire connaitre ce médium et à peut-être éveiller la curiosité dans son entourage. Et si vous pensez que vous n’avez pas de communauté ou que sais-je à animer, détrompez vous, un partage aussi minime et restreint soit-il c’est aussi et avant tout un signal envoyé à un algorithme pour dire que ce contenu vous a plu. Si ce contenu à aussi été partagé par d’autres, et bien il est plus susceptible d’être suggéré auprès d’un public nouveau. Ainsi de suite…
Arriver à réduire la “majorité silencieuse” et faire en sorte qu'elle s'exprime pour partager du contenu avec un message positif est selon moi un enjeu fort et important, et c'est là que les lecteurs et lectrices ont une vraie carte à jouer.
Il peut aussi être utile de revoir notre vision du marché et des propositions faites par les éditeurs. En terme de collection et de formats, il est selon moi normal de ne pas être intéressé par tout ce qui est proposé. Selon notre expérience de lecture, nos attentes, nos critères, tout un tas d’éléments vont faire que telle collection ou tel format ne va pas avoir été pensé pour nous. Et je ne vois rien de choquant là dedans. Si les éditeurs essaye d’élargir le lectorat et donc la cible, il est normal de voir apparaitre de nouvelles formes de produits, pour autant il n’est pas dit que ces formes nous soient destinées. Elles peuvent l’être parfois, et tant mieux, mais elles peuvent tout autant ne pas l’être du tout, et encore une fois c’est normal !
C’est une question que je me pose de plus en plus lorsque je vois des nouvelles propositions éditoriales et que ma première réaction est “mais pourquoi ?”. J’essaye alors de me dire '“mais en fait, est-ce que ça s’adresse à moi ?” et bien souvent (tout le temps) la réponse est non.
Faire vivre cette culture et cette passion qui nous anime est très certainement le meilleur moyen à notre niveau de fan / lecteur de contribuer à d’une part sa continuité mais encore plus à son développement. Rome ne s’est pas faite en 1 jour (aïe, voilà la citation de vieux, il en fallait bien une) et c’est un travail de fond qui va demander du temps avant de porter ses fruits, tout comme du côté des éditeurs.
Mais le jeu en vaut la chandelle, non ?
Si vous êtes intéressé par d’autres points de vue sur la question, voici quelques ressources :
Un épisode de l’estamiNERD où l’on revient avec Matt, Chris et Valentin sur des déclarations notamment de Sullivan sur l’impact des collections à petits prix sur le marché
2 épisodes de First Print : celui avec Xavier Guilbert sur le marché des comics et un échange entre Arno et Corentin sur le lectorat en France
Une vidéo de Sullivan Rouaud, directeur de collection chez Hi Comics, qui évoque son avis sur l’état du marché en France lors des annonces des nouveautés
📚 Les sorties de la semaine
👉🏼 Un début de mois Batmanesque !
On démarre le mois de mars doucement avec 2 sorties, toutes deux consacrées au chevalier noir de Gotham City. Mais pas du même univers…
Scénario : Geoff Johns
Dessins : Gary Frank
Prix : 16€
“ Après la mort de son frère, le nouveau maire de Gotham, Jessica Dent se remet de ses blessures et est décidée à faire de la ville un endroit à nouveau sûr. De son côté, Batman continue sa croisade contre le crime, s'associant avec de nouveaux alliés surprenants comme Killer Croc ou une voleuse d'exception : Catwoman ... ”
Scénario : Mariko Tamaki
Dessins : Dan Mora
Prix : 23€
“ Lorsque sa fille est tuée au cours de la vague de crimes qui s'abat sur Gotham City, Roland Worth, une montagne de muscles et d'argent de deux mètres de haut, se lance dans une quête personnelle de vengeance contre Batman, responsable présumé de ce chaos. Victime d'une machination savamment orchestrée, le Chevalier Noir désargenté ne pourra compter que sur son intelligence et le peu d'équipement qui lui reste ... ”
Mon choix de la semaine :
Dur de choisir cette semaine alors qu’il n’y a que 2 titres ! J’attends ce tome 3 de Terre-Un depuis longtemps, je suis donc très impatient de le découvrir. Et pour ce qui est de Detective Comics, les premiers travaux de Mariko Tamaki et Dan Mora sur le titre dans Batman : Future State m’avait beaucoup plu, j’ai donc forcément bien envie d’aller voir ce que cela donne !!
En bref, on commence le mois fort même si c’est une “petite” semaine !! 😅
N’hésitez pas à me faire part de vos retours sur Twitter ou bien en commentaires sur la version “site” de cette newsletter ! Et si le contenu de cette newsletter vous a plu, n’hésitez pas à la partager autour de vous et à réagir sur votre news préférée dans les commentaires 😄
Passez une bonne semaine, et à mardi prochain ! ✌🏼
Chip Zdarsky, Mecha & Supergirl
Je trouve que c’est une bonne nouvelle de voir Chip Zdarsky débarquer sur du Batman 🙂 Perso en tant que fan de Daredevil, je suis un peu exigeant avec les scénaristes car je tiens à ce que la continuité et l’essence du personnage soient respectés. Je dois dire que j’ai été plutôt convaincu par son passage sur le démon de Hell’s Kitchen. Il a bien compris le personnage et n’a aucunement hésité à appuyer sur les blessures du personnage. Hâte de voir ce qu’il fera avec Batman 🙂
Bien content de l'arriver de Chip Zdarsky sur le titre Batman. J'espère qu'il se focalisera sur l'aspect détective car ces derniers temps, les scénaristes ont trop misés sur le côté action/blockbuster.
Je suis bien d'accord avec ton billet. Et spécialement avec la partie "culpabiliser" le lecteur. Ce n'est vraiment pas la solution. Au mieux, tu arriveras à faire acheter au lecteur l'un ou l'autre titre, mais s'il n'aime pas ce qu'il a acheté, il est très peu probable qu'il revienne vers tes titres.