💡 L’ immanquable
👉🏼 Tom Taylor signe un contrat d’exclusivité chez DC Comics(via Comicsblog)
Tom Taylor a connu une vraie montée en puissance au sein de l’éditeur, au point d’en être aujourd’hui un artisan principal et donc incontournable.
C’est donc une demie-surprise d’apprendre que l’éditeur américain et le scénariste Australien ont signé un contrat d’exclusivité ensemble.
Après Injustice, Suicide Squad et DCeased (entre autres), le scénariste travaille actuellement sur :
Superman : Son of Kal-El,
Nightwing,
et la mini série Dark Knights of Steel
Le scénariste est donc déjà bien occupé, ce qui ne l’empêche pas de fêter ce contrat en teasant d’autres projets d’envergures à venir !





🗞️ Les actualités
👉🏼 Naomi “Saison Deux” arrive en VO à partir de mars 2022 (via DCPlanet)
C’est avec les sollicitations pour le mois de mars prochain que la nouvelle a été dévoilée. Après avoir eu droit à une première “saison” en 2019 (une mini-série en 6 épisodes), le titre Naomi est de retour pour une “saison” 2.
Toujours avec la même équipe créative aux commandes, soit Brian Michael Bendis et David Walker au scénario, et Jamal Campbell aux dessins.
Même si le personnage a eu droit ensuite a quelques apparitions dans certains titres, la nouvelle mini-série en 6 épisodes reprendra là où la précédente s’était conclue.
Naomi va donc chercher à comprendre qui elle est véritablement tout en faisant face à tout ce que représente le fait d’être une super héroïne.
J’ai personnellement beaucoup apprécié ce titre que j’ai découvert avec le tome 1 en VF, autant pour le scénario et la création de ce nouveau personnage, que pour les superbes dessins de Jamal Campbell (dont le travail sur le titre Far Sector m’a tout autant impressionné)
👉🏼 Strange Adventures annoncé pour avril 2022 par Urban Comics (via DCPlanet)
Cette maxi-série est mon coup de coeur de l’année, c’est donc un très chouette cadeau de Noël que d’apprendre (sans trop de surprises) que la version française d’Urban Comics sera disponible en avril prochain !
1 seul tome qui rassemblera l’intégralité de la maxi-série, 12 numéros + la version Director’s Cut du #1, écrit par Tom King et illustrée par Mitch Gerads et Evan “Doc” Shaner.
Après Mister Miracle (et avant Rorschach), le scénariste se penche cette fois sur la thématique du Héros (de guerre, mais aussi au sens large) et, comme souvent avec le scénariste, la famille.
Je ne vais pas trop en dire pour ne pas risquer de spoiler ou de “survendre” le titre, je vous laisse avec le trailer publié par DC avec la sortie du #1.
Pour ma part, j’ai vraiment aimé cette lecture en singles, et je suis impatient de pouvoir le relire en VF dans un format relié !
📝 Billet d’humeur
👉🏼 Pourquoi je ne parle que des lectures que j’ai aimé ?
J’avais au départ prévu d’aborder le sujet de “l’influence” avec ses potentiels travers, clichés, et mythes, mais à bien y réfléchir, je ne suis pas sûr que ce soit très intéressant.
Mais pour rester un peu dans ce thème, et pour avoir eu l’occasion d’en parler très rapidement, je vais plutôt vous expliquer pourquoi j’ai fait un choix important (et assez tôt dans ma démarche de proposer du contenu sur internet) : ne parler que des lectures/univers/personnages que j’apprécie.
Si le GIF traduit plutôt bien l’image que cette décision peut renvoyer, ce n’est pourtant pas du tout le cas (ou du moins, je ne le pense pas).
Et il y a plusieurs raisons à cela. La première est que le secteur du comics est un marché de niche, et qu’à mon sens il est indispensable de profiter du peu de visibilité que chaque créateurs/créatrices a pour mettre en avant les qualités et les intérêts que l’on y trouve. A l’heure où c’est plutôt les points négatifs qui sont le plus mis en avant et générateur d’engagement par les utilisateurs, je me suis posé la question suivante :
Est-ce que je préfère que soit moqué, mis en avant les défauts et les clichés que j’ai lu dans tel ou tel titre ?
Et la réponse est non.
A mon échelle (aussi modeste soit elle), je préfère appuyer le positif que le négatif. Je n’ai pas envie de donner du grain à moudre à celles et ceux qui attendent que leurs avis négatifs sur ce média soient appuyés par un ressenti sur une lecture ou un personnage pour à ce moment là mettre en avant ce medium que j’aime tant.
Est-ce que cela veut dire pour autant que j’aime TOUT ce que je lis et que je trouve tout formidable ? Non, évidemment.
Mais je préfère parler de ces avis plus mesurés (ou voire même carrément négatifs) soit dans un cadre plus restreint, par messages ou dans le cadre d’échanges IRL. Parce que ce sont plus des discussions que je pense avoir avec des gens qui apprécient déjà un minimum ce media et qui sont donc “prêt” à entendre des éléments plus négatifs, sans pour autant en faire une parole d’évangile ou une vérité absolue, applicable à l’ensemble de l’industrie.
J’ai depuis le départ eu cette démarche de vouloir “apporter” quelque chose au media, avec une notion aussi relative soit elle de pédagogie ou de vulgarisation. Et je préfère utiliser le peu de visibilité que j’ai pour mettre en avant les (nombreux) points positifs, et pourquoi je pense que tel titre, tel univers ou tel personnage propose des choses qui valent la peine de s’y intéresser.
Le bad buzz, le clash, la critique (gratuite) ça fait parler, et parfois même vendre. Mais est-ce que ça correspond au message que j’ai envie de faire passer avec mes contenus ? Pas vraiment, en fait.
Le comics n’est pas aussi imposant comme industrie que peut l’être le jeu vidéo, le cinéma et consort. Il a donc besoin, à mon avis, de toute l’exposition positive qu’il puisse avoir.
Pour autant, je suis loin d’être parfait et il m’est déjà arrivé de critiquer certaines lectures, mais c’est vraiment quelque chose que je m’efforce de limiter aujourd’hui dans les contenus que je propose, tous formats confondus.
🎶 Bonus
👉🏼 L’origine du logo Nightwing
Allez pour terminer cette newsletter, une petite info bonus : Savez vous quelle est l’origine du symbole de Nightwing représentant un oiseau ?
Et bien, contrairement à ce que l’on pourrait penser, c’est quelque chose d’assez récent !
Dans l’univers DC pré-Crisis (avant 1985 et la publication de Crisis On Infinite Earths), le Nightwing était une espèce d’oiseau sur Krypton, que Superman utilisa comme inspiration pour un alter-ego super héroïque semblable à Batman sur Kandor. C’est un animal assez proche du corbeau, et l’emblême choisie pour le héros était une aile.
Après Crisis on Infinite Earths et la remise à zéro de l’univers DC, l’histoire de Nightwing devint celle d’un héros Kryptonien légendaire, que Superman montrera à Dick Grayson via un hologramme.
Quelques années plus tard, le mythe eu droit à une légère modification, dans le sens où le Nightwing devint un dieu Kryptonien (qui aura pu servir de modèle pour le héros). Ce dieu ressemblait alors plus à un dragon qu’un oiseau.
Et d’ailleurs, cette version du dieu dragon est restée jusqu’à la période New 52 (DC Renaissance chez nous) puisque on en retrouve une mention dans l’annual #2 de la série Grayson.
Le symbole de l’oiseau sur le costume et pour le personnage de Nightwing / Dick Grayson n’est en fait pas apparu dans les comics, mais dans les dessins animés. C’est Bruce Timm, dans The New Batman Adventures qui en est à l’origine à la fin des années 90.
Et dans les comics, il faudra attendre 2016 et le design Rebirth du personnage par Javier Fernandez pour voir apparaitre l’oiseau sur le symbole du costume, qui jusqu’à lors (à quelques exceptions près) était uniquement une sorte de V
Et bien que le personnage, au cours de son existence, ait eu droit à plusieurs logos différents, aucuns n’était vraiment un oiseau. Plus des formes qui y faisaient penser !
Encore un apport des dessins animés dans l’univers des comics donc !
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Passez une bonne semaine, et à mardi prochain ! ✌🏼
Je te rejoins totalement sur le choix de ne parler que des choses que tu as apprécié.
Cela ne t’empêche pas de ne pas aimer des choses, mais je ne vois pas l’intérêt de passer du temps à développer des arguments sur une œuvre que tu n’as pas apprécié.
C’est une question d’approche et je te rejoins totalement sur la tienne 🙂